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CHOISIR L’AMOUR

Le contexte complètement surréaliste engendré par la pandémie, révèle chez chacun des émotions des plus chagrines aux plus sereines, des comportements des plus altruistes aux plus sordides.
Jung évoquait cette part sombre, qu’il appelait l’Ombre, cette part de nous-mêmes secrète, difficile à côtoyer parce qu’opposé à ce que nous voudrions paraître aux autres et à nous-mêmes.
Ces jours qui se suivent et se ressemblent dans ce confinement obligatoire, sont en même temps tellement différents.
Certes pour certains, le dit confinement est synonyme de contrainte étroite à tant d’égards voire de souffrance, si l’on en juge le nombre en hausse de violences conjugales.
Aussi mon propos s’adresse bien entendu à celles et ceux qui, dans cette expérience de vie toute singulière, voudront bien choisir de chercher le possible cadeau.

Nombre d’écrivains publics ou anonymes ont écrit et parfois, d’une manière bouleversante, combien il était loisible de constater que notre Mère Nature, faune et flore confondues, trouvait enfin une respiration.
En ville comme à la campagne, écouter le calme devient un privilège que nous avions oublié, un privilège plein de découvertes.
S’il est en effet difficile de se soustraire au stress légitime généré par le contexte pandémique – et savamment entretenu par les médias – nous pouvons faire le choix de regarder ailleurs. Nous pouvons ainsi nous donner des espaces de réflexion pour faire le point entre “l’avant” et ce que pourrait être “l’après”.
Nous avons le choix de redéfinir nos priorités et ainsi chercher le sens de notre Vie.

Le sens de la Vie est un concept qui a soulevé nombre de réflexions philosophiques, religieuses et même scientifiques. Pour exemple, le philosophe Jean Grondin l’évoque comme la « pensée essentielle », qui fonde la philosophie : « Que faisons-nous ici, pourquoi et pour qui sommes-nous là, que devons-nous, que pouvons-nous y faire, que nous est-il permis d’espérer ? »
Dans son sens le plus courant, cette notion fait référence à ce qui ce qui donne du sens à notre Vie, et l’en questionner: “Qu’est ce qui m’est important, primordial? Quelles valeurs ai-je envie d’incarner? Qu’ai-je envie de transmettre? Quelle place j’accorde aux autres? Quelle place je me donne? etc…”

Nous avons la liberté et celle-ci personne ne nous l’enlèvera de réfléchir au sens de notre vie, aux possibilités de lui donner, ou de lui redonner du sens et trouver ainsi ce qui en fait l’essentiel.
Et qui y a-t-il de plus essentiel que l’Amour?

Curieusement parler d’Amour n’est pas toujours chose aisée. Curieusement, car me semble-t-il, ce devrait être LE sujet, l’Amour étant ce qu’il nous reste quand la Vie ne nous semble plus être qu’un champ de ruines.

Jacques Brel le chantait: “Quand on n’a que l’amour / A offrir en prière / Pour les maux de la terre / En simple troubadour (…)”.
Mais parler d’Amour c’est devoir s’affranchir d’une certaine pudeur, c’est possiblement s’exposer et pour certains se montrer vulnérables.

Certes, ces questions sur le sens de la Vie, qu’elles soient d’ordre philosophique, de développement personnel ou autres, restent un choix personnel lié aux circonstances, au contexte, un questionnement qui possiblement peut permettre de ré envisager l’avenir.
Et chacun n’est pas prêt à sortir de sa zone de confort fusse t elle inconfortable.
Pour autant, le lieu commun qui nous rassemble tous c’est l’Amour.
Sans Amour nous sommes tous des démunis. Nous le savons, un nourrisson langé et nourri se laissera mourir si aucun geste d’amour ne lui est donné.

Se pourrait-il donc que de ce confinement, nous puissions faire émerger l’amour, et que ce dernier soit LE sens à donner à notre Vie?
Pourrait-on imaginer que tel un alchimiste, nous puissions faire émerger le beau du laid?
Et réaliser que ce qui, in fine, fait sens dans la vie, c’est l’Amour?
L’Amour nous immunise de bien des maux, l’Amour nous guide sûrement vers la paix continuait à chanter Jacques Brel…

Marie-Laure Ferrari therapeuthe angouleme developpez-vous.com Favicon

“Quand on n’a que l’amour / Pour tracer un chemin / Et forcer le destin / A chaque carrefour (….)


Alors sans avoir rien / Que la force d’aimer / Nous aurons dans nos mains / Amis, le monde entier.”